La couleuvre de Montpellier est chez nous l’unique représentant d’un groupe de serpents originaire d’Afrique et apparenté au Cobra. Dans le Midi, il apparaît comme le symbole du patrimoine naturel. C’est à La Cocalière, dans les zones ensoleillées, rocailleuses et abritées des vents, que le jeune Maxime Sojka (bientôt 16 ans) a effectué son stage avant les vacances de la Toussaint. Une passion pour les reptiles qui l’a gagné dès sa prime enfance et qui ne l’a plus lâché depuis. « Lorsqu’il avait 8 ans, je l’ai surpris avec une couleuvre de 80 cm sous son oreiller », confie sa maman.
Maxime a lancé SOS serpent
Durant son stage, l’adolescent s’est limité à répertorier les endroits potentiellement intéressants. Il reviendra au printemps, pendant la période de reproduction pour évaluer la population présente.
« Rien que sur la journée de lundi, j’ai vu trois couleuvres de Montpellier le matin et deux autres l’après-midi, dans des zones limitrophes de la départementale, explique l’adolescent. Le premier prédateur des reptiles est l’homme et surtout la voiture. «
Depuis le mois de juillet, Maxime a lancé SOS serpent. « Je suis disponible pour toutes les personnes qui trouvent un reptile dans leur jardin « , fait-il savoir.
Cela a été le cas cet été où un particulier l’a appelé après avoir découvert une couleuvre à échelons sur son muret. Il s’y est rendu à vélo, l’a capturée et après deux jours d’étude dans l’un de ses terrariums, l’a relâchée dans un biotope moins risqué. « Les personnes qui souhaitent les observer doivent s’armer de patience et persister « , insiste-t-il. Si Maxime passe actuellement son brevet pour piloter des ULM à Aubenas, il souhaite naturellement devenir herpétologue mais aussi policier de l’environnement.