L’architecte du Parc des Cévennes a vu la chapelle

Ce lundi, une réunion de chantier a réuni trois élus, la députée Annie Chapelier et Nathalie Crépin, l’architecte du Parc des Cévennes à La Chapelle Saint-Sébastien. « Le type de projet qu’il faut soutenir et promouvoir pour mettre en avant un tourisme durable » souligne la députée du Gard.
« Pour l’architecte, La Chapelle nécessite quelques travaux d’entretien » fait savoir Gérard Leroy, le Conseiller aux travaux. Des réfections à apporter aux fenêtres, à l’enduit ou encore à la maçonnerie. Pour le toit, Nathalie Crépin préconiserait la tuile canal qui fut placée à l’origine, et non pas la Lauze comme souhaité par certains. « Tant l’architecte que la Députée étaient heureusement surprises par le site » fait remarquer Eddy Raepsaet, le porteur du projet. Un élu qui se veut ambitieux par rapport à celui-ci.
« Mon objectif est que le projet aboutisse en 2022 pour le tricentenaire de La Chapelle ». Un point de vue partagé par l’élu Christophe Bouquet qui a évoqué la sacralisation de l’édifice. Interrogé à ce propos, le père Jean-François Holtof lance des pistes: « A ma connaissance, une messe y a lieu tous les ans et le site ne devrait pas être désacralisé». Un constat qui devrait être bientôt confirmé par l’évêché. Pour l’ermite de Saint-Eugène, la consécration d’un nouvel autel, le précédent ayant été saccagé en 2014 par des vandales, suffirait à ordonner le lieu, si besoin en était. Une cloche rendue aphone

Samedi, c’est un autre élu, Freddy Vicedomini, qui s’est rendu en famille sur le site de La Chapelle pour un pique-nique. « Avec mon beau-fils, nous avons du réinstaller le mécanisme permettant aux pèlerins et aux visiteurs de passage de faire sonner la cloche » regrette-t-il. Un travail qui a nécessité quelques moyens. « Il est dommage de constater que dans nos campagnes certains s’offusquent du bruit des cloches ou du chant du coq » martèle ce natif du village. En France, le « patrimoine sensoriel » a été adopté définitivement au Parlement en ce début d’année. En son temps, le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité Joël Giraud avait salué « une bonne proposition de loi de défense de la ruralité », notant que « la vie à la campagne suppose d’accepter quelques nuisances ».

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