La députée Annie Chapelier est venue à la rencontre des élus

Membre Agir ensemble depuis octobre 2020, la députée Annie Chapelier a fait étape à Courry le 26 janvier. Ce qu’elle fait régulièrement. « Les vœux n’étant pas possibles cette année à cause de la pandémie, j’ai décidé de rencontrer une fois de plus les responsables locaux », informe-t-elle. L’occasion de prendre le pouls de nos petits villages.

Au cœur de la pandémie, elle estime nécessaire de « comprendre le sentiment de ses administrés. » « Je constate une énorme lassitude. Les jeunes comme les personnes âgées font part ,’un ras-le-bol. » Pour la députée du Gard, la fracture territoriale, le sentiment d’être isolé et , d’être abandonné par l’Etat rend la chose compliquée.

« Clairement, les petits villages ne sont malheureusement pas une priorité ». Interrogée sur la réouverture du territoire aux touristes étrangers, elle fait savoir que les frontières sont  » des passoires problématiques quant à la diffusion du Covid-19  » mais qu’elle est  » pour la réouverture des restaurants et des salles de sports ».

Pas d’aides pour la chapelle et la fibre à la suite de cette rencontre, le maire, Jean-Bernard, fait remarquer : « La pandémie a eu des répercussions non négligeables dans une entité où la vie sociale est principalement soutenue par l’action des bénévoles, dont le silence est pesant depuis le Covid.

« Le premier édile de la commune a regretté que la chapelle Saint-Sébastien ne puisse bénéficier de subsides, n’étant pas classée. « Toutes les suggestions de la députée seront reçues avec intérêt », fait-il savoir tel un espoir. Avec une diminution de 18 % des dotations et participations de l’Etat, la municipalité a pointé du doigt un plan de relance qui offre peu de possibilités pour une commune telle que Courry.

Une commune qui ne bénéficie par exemple pas des aides pour le raccordement à la fibre « pour laquelle les aides sont dirigées vers l’expansion du déploiement mais qui sont inaccessibles aux communes qui investissent dans l’enfouissement et la rénovation des télécommunications », souligne enfin Jean Bernard.

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